De logo, je n'en avais pas vraiment. Aucun ne m'ayant jamais satisfaite. Ce n'est pas évident de faire un logo. Il peut s'agir que de texte avec une identité particulière, d'initiales, en relief, ou pas, noir et blanc, couleur... bref, c'est simple pour ceux dont c'est le métier, pour les autres ça peut vite devenir un casse-tête.
Depuis 2 ans qu'existe le blog, j'en ai fait des essais, sans jamais avoir le « déclic ».
Et puis, ça m'a sauté aux prunelles.
En 2012, j'ai eu l'occasion de retourner voir le Grand Canyon ! Et de toutes les photos prises, il y en a une qui représente un motif navajo peint sur un mur.
Cette photo est devenue un... tatouage, à la cheville. J'ai ma cheville sous les yeux tous les jours, imaginez bien. Et soudain, c'est devenu une évidence.
J'ai repris ma photo et avec une sereine patience je me suis attelée à le vectoriser. C'est à dire, pour commencer, le transformer en une image épurée avec des traits plus nets et en haute définition. Et je me suis retrouvée à découvrir dans ce motif plusieurs symétries, certaines bien plus subtiles que d'autres et que le « rééquilibre » des dimensions m'a dévoilées.
Sa forme ronde a bien sûr quelque chose d'une planète, un peu terrienne, un peu martienne par la couleur orangée de certaines parties (la terre rouge arizonienne fait de très beaux décors martiens), un peu mystique, un peu étrangère. De plus, qui a t-il de plus emblématiques de la Terre que ces peuples qui tentent encore, difficilement, à respecter dans leurs coutumes une nature de plus en plus meurtrie. Aborigènes, amérindiens, tribus africaines ou amazoniennes. Dans ce motif, il y a aussi une impression de labyrinthe avec des zones de circulation et d'autres pleinement confinées.
Oui, seule cette image pouvait illustrer ce que j'essaie de mettre dans ce blog.
Ainsi ce nouveau logo qui peut, grâce à sa complexe simplicité, se décliner selon l'usage : d'un simple filigrane sur mes photos ou montages visuels, aux logos sur les réseaux et sur les sites amis qui nous font gentiment de la pub - et bien sûr, sur Le Galion des Étoiles.