3 Décembre 2019
Très belle araignée aperçue lors d'une cueillette de mûres dans un chemin (Gard, 30) en août 2019.
Conditions techniques : smartphone et appareil photo numérique. L'emplacement de la toile en contre-jour n'a pas permis une prise de vue du dessous du corps et beaucoup de nos photos sous d'autres angles étaient floues.
Premières observations :
Pattes : très longues et striées noir et beige
Envergure (pattes bien déployées) : environ 2,5 cm
Céphalothorax : blanc à l'aspect duveteux
Abdomen : ovale, strié sur la largeur de bandes noires et jaunes
Il s'agit de la femelle de l'argiope frelon (d'autres noms sont proposés : argiope ou épeire fasciée, argiope rayée). Le mâle aurait été beaucoup plus petit (3 à 4 fois) et plus terne : marron clair et sans ces jolies stries noires et jaunes qui font penser à un corps de guêpe.
Le terme d'argiope vient du grec « argos », brillant, et a été proposé en raison de son céphalothorax (qui résulte de la réunion, au cours de l'évolution, des deux parties antérieures, la tête et le thorax) blanc très brillant.
L'espèce a été classée en 1772 par l'entomologiste italien Giovanni Scopoli. Elle est très commune sur le pourtour méditerranéen.
Sa toile est circulaire, faite en moyenne d'une trentaine de rayons et est très solide car elle doit supporter en permanence le poids de cette araignée qui, contrairement à d'autres espèces, ne se construit pas d'abri pour repli. Si elle doit fuir, elle se laisse tomber au sol maintenue par un fil de soie.
Sur nos photos, la toile doit être assez récente. Car on ne distingue qu'un fragment de stabilimentum, une sorte de ruban soyeux en forme de zig-zag qui vient renforcer sa toile. On aperçoit quelques épaisseurs de fil en V qui pourraient en être les prémices. (Voir photo ci-dessous)
Crédits photos, images & textes ©2019-2021 Dominique Guégan & Herveline Vinchon - Ne pas reproduire sans autorisation
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