👽 GÉOGRAPHIE MARTIENNE - OLYMPUS MONS

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Olympus Mons est un volcan bouclier de la planète Mars situé sur la bordure nord-ouest du renflement de 👉 Tharsis. C'est le plus haut relief connu du système solaire, culminant à 21 229 m au-dessus du niveau de référence martien et 22,5 kilomètres en moyenne au-dessus de sa base — soit deux fois et demie la hauteur de l'Everest par rapport au niveau de la mer. Large de 648 km, il possède à son sommet une caldeira complexe d'environ 80 × 60 km résultant de la coalescence d'au moins six cratères enchevêtrés, attestant l'histoire mouvementée de la caldeira.

©Nasa

©Nasa

Depuis la fin du XIXe siècle, cette gigantesque formation était connue des astronomes comme une particularité à fort albédo avant que les sondes spatiales ne révèlent sa nature montagneuse. Son premier nom, Nix Olympica, en français « Neiges de l'Olympe », lui a été donné par l'astronome italien 👉 Giovanni Schiaparelli en référence au mont Olympe situé en Grèce lorsque lui et ses successeurs entreprirent de cartographier la planète Mars à l'aide de lunettes astronomiques — bien avant l'exploration spatiale de la planète rouge, qui a commencé le 14 juillet 1965 avec Mariner 4. Ce toponyme faisait référence à l'apparence enneigée de cette zone, nix en latin signifiant « neige. » Il s'agit en fait de nuages de glace de CO2 accrochés à son sommet.
La nature volcanique de cette région n'a été comprise qu'au début des années 1970 avec la sonde Mariner 9, dont les clichés à bonne résolution ont permis d'identifier la caldeira et d'interpréter l'ensemble comme un gigantesque volcan bouclier : le résultat de l'empilement d'une lave très fluide émise par des cheminées volcaniques sur une durée suffisamment longue.

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En 2004, on a identifié, sur les flancs d'Olympus Mons, des coulées de lave datées d'à peine 2 millions d'années. La jeunesse de celles-ci à l'échelle géologique suggère que le volcan pourrait encore être en activité.
La présence d'Olympus Mons affecte grandement la circulation atmosphérique, parfois jusqu'à une altitude d'une cinquantaine de kilomètres. Ainsi, l'atmosphère située sur les flancs du volcan, réchauffée par les rayons du soleil, serait parcourue par des mouvements ascendants. Cet air réchauffé se refroidirait en altitude et retomberait à distance du volcan. À proximité de la surface martienne, l'air serait comprimé et se réchaufferait. Une zone plus chaude entoure Olympus Mons à 10° environ du sommet du volcan. Cette zone, circulaire, large de 5 à 7° et située à environ cinq kilomètres d'altitude, se trouve à la base de l'escarpement. (Source : Wikipédia)
 

Olympus Mons inspire les écrivains et les artistes

De par son altitude la plus élevée du système solaire et de son nom latin se traduisant en français par « mont Olympe », l'Olympus Mons est parfois le lieu de vie de dieux dans la littérature comme c'est le cas dans Ilium et Olympos de Dan Simmons ou Mars aux ombres sœurs de Frederick Turner. Il peut encore être un des lieux principaux comme quand il est le siège de l'École de commandement militaire d'Olympus où sont formés les soldats de la FORCE dans la saga Hypérion de Dan Simmons ou bien le lieu d'un festival annuel dans la Trilogie de Mars de Kim Stanley Robinson. L'escarpement est aussi le lieu d'une scène d'escalade dans la nouvelle Mars la verte (Green Mars) du recueil Les Martiens de Kim Stanley Robinson. La montagne peut aussi servir de décor comme dans la série télévisée Exosquad où se déroule une bataille, ou bien dans la nouvelle Olympus Mons de William Walling où des colons se sont établis au pied de la montagne qui leur fournit l'essentiel de leur eau grâce à un système d'aqueducs détruits au cours d'une éruption. Une chanson du groupe de rock américain Pixies sur l'album Trompe le monde y fait explicitement référence : Bird Dream of the Olympus Mons.

Les œuvres citant Olympus Mons chroniquées sur ce blog

👉 Brian Aldiss Mars blanche (White Mars, 1999)
👉 Isaac Asimov L'élément qui manque (The Missing Item, 1977)
👉 Terry Bisson Voyage vers la planète rouge (Voyage To The Red Planet, 1990)
👉 Dominique Guégan Le message de Mars (2020)
👉 Moore (s) Gibbons (d) Higgins (c) Watchmen (1986)
👉 Stocquart (s) Loutte (d) Asimov : Les poisons de Mars (1992)
👉 Robert F. Young Le terrien perdu (The Lost Earthman, 1983)
👉 Ian Watson L'inca de Mars (The Martian Inca, 1977)


Crédits images & textes ©2013-2021 Erwelyn - Article publié sur l'ancien blog Culture Martienne en octobre 2013 - Ne pas reproduire sans autorisation

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