📚 JACK WHYTE - LES CHRONIQUES DE CAMELOT (CAMULOD CHRONICLES, 1992-2005)

📚 JACK WHYTE - LES CHRONIQUES DE CAMELOT (CAMULOD CHRONICLES, 1992-2005)

ÉDITO

Cet article vous est présenté par Christobal Columbus, qui tient la rubrique « Récits maritimes » sur notre site partenaire Le Galion des étoiles. Il y raconte des Histoires de bateaux, de galions et de navires, certains connus, d'autres oubliés. Il s'est proposé de publier de temps à autres sur Chroniques Terriennes sur d'autres sujets et je l'en remercie. Dans ce deuxième article il nous plonge dans les origines d'Excalibur au travers de sa dernière lecture arthurienne, une autre de ses passions.. Je précise pour nos lecteurs que la saga de Jack Whyte comporte plusieurs tomes. Christobal se concentre uniquement sur les origines de la création d'Excalibur reportées dans les tomes 1 et 2.
Bonne lecture. Erwelyn


Quatrième de couverture
Nous savons tous qu’Arthur a extrait l’épée de la pierre, qu’il a fondé Camelot, que les luttes de pouvoir ont fini par détruire ses rêves. Mais comment la légende est-elle née ?
Avant Arthur, avant Camelot, la Bretagne est une contrée obscure et sauvage. Les citoyens romains qui y sont installés depuis plusieurs générations sont confrontés à un dilemme : quitter la province et regagner une société corrompue qui leur est devenue étrangère, ou endurer la violence des guerriers pictes et de l’envahisseur saxon. Mais que se passera-t-il lorsque les légions, dernier rempart de la civilisation romaine, se retireront ?
Pour Publius Varrus et Caius Britannicus, une seule option possible : il leur faut rester, préserver les coutumes romaines dans ce qu’elles ont de meilleur, tout en inventant une nouvelle culture à partir des vestiges de l’ancienne.
Ils donneront ainsi naissance à la légende. Car ces deux héros sont les arrière-grands-pères d’Arthur, et ils vont par leurs actes forger une nation… mais aussi une épée, nommée Excalibur.
 

Introduction

S’il y a bien une chronique terrienne qui perdure depuis des siècles, c’est bien celle du roi Arthur et sa fabuleuse épée. En effet, cette légende - ou plutôt cette supposée biographie ancestrale - d’un roi qui aurait vécu aux alentours du 6e siècle aurait vu le jour au 12e siècle de la plume de Geoffroy de Monmouth, évêque et auteur à textes se voulant historiques et celle du poète français Chrétien de Troyes ayant vécu approximativement à la même époque.
Au fil des siècles et encore de nos jours, le récit arthurien devenu légende, s’est vu réapproprié par une multitude d’auteurs, de réécritures littéraires comme cinématographiques au point qu’il restera à tout jamais dans sa version fantastique.
Les légendes sont pourtant souvent issues de faits réels et historiques, si loin peuvent-ils remonter…

Voilà ce que nous propose Jack Whyte avec ses Chroniques de Camelot.

L'auteur installe le contexte au début de la débâcle de l’Empire Romain, dans la contrée romaine de Bretagne (l’actuelle Grande Bretagne), à l’époque de la chute du fameux « mur d’Hadrien » aux alentours de l’an 400.
Construit entre 122 et 127, le mur d’Hadrien est une fortification qui avait pour but d’empêcher les invasions barbares nordiques. Il traverse l’Angleterre de part en part et son tracé correspond d’ailleurs à peu de chose près, à la frontière entre l’Écosse et l’Angleterre. Appelé aussi « la petite muraille de Chine », ses vestiges restent encore de nos jours une des principales curiosités touristiques de Grande-Bretagne.

La puissance des épées

L’épée est le seul ustensile basique créé par la main de l’homme destiné uniquement à faire la guerre et représenter la puissance ; contrairement à ses ascendants tels que la lame affutée, la hache ou même l’arc à flèches, inventés à l’origine pour servir d’outil pour la chasse, la cuisine ou le bûcheronnage.
De l’époque romaine puis médiévale en passant ensuite par les Mousquetaires, elle est présente depuis des siècles et aujourd’hui encore au sein des officiers des forces armées et des monarques. Du temps des conquêtes et batailles maritimes, la prise de l’épée du capitaine du bateau vaincu confirmait en général la fin du combat.
Elle se retrouve même dans la science-fiction en étant l’objet principal de la saga Star Wars ou dans des anciennes séries animées de notre jeunesse telles Les Maîtres de l’Univers ou Cosmocats.
Objets cultes des histoires fantastiques et même religieuses, les épées légendaires sont nombreuses : Almace (de l'archevêque Turpin dans les chansons de geste du moyen-âge), Durandal (du chevalier Roland dans la mythologie arthurienne), Joyeuse (de Charlemagne), Balmung (ou Gram, dans la mythologie nordique), et tant d’autres comme Excalibur qui nous concerne ici.

À l’instar de Balmung dans les pays nordiques, Excalibur est probablement la plus célèbre dans le monde occidental. Au fil des réécritures de la légende arthurienne, Excalibur a vu aussi son histoire réinventée à de multiples reprises, au point que certaines versions prétendent même que l’épée du rocher et l’épée de la Dame du lac auraient été deux épées bien distinctes et peut-être même un mélange de récits et croyances avec l’étonnante histoire italienne de l’épée de Galgano. En effet, il y est bien question d’une épée coincée dans un rocher, toujours visible actuellement en la Chapelle San Galgano de Montesiepi du village de Chiusdino en Toscane. Galgano Guidotti (1148-1181) l’aurait planté là afin de renoncer à la violence après une apparition de l’archange Saint-Michel. Des analyses pratiquées par l’université de Pavie en 2001 ont montré que le métal de cette épée date bien de cette époque. [👉 Cliquez pour visionner une vidéo intéressante.]

L'épée de Galgano. Crédit image : Wikipédia

L'épée de Galgano. Crédit image : Wikipédia

Qu’importe ces revisites du mythe, très peu de ces histoires - romans ou films - relatent la création-même de cette épée fabuleuse et c’est justement le sujet qu’aborde très judicieusement Jack White dans son premier tome des Chroniques de Camelot.

À la recherche d’un métal bien particulier…

Publius Varrus, officier de l’armée romaine et personnage principal, reprend à la fin de sa carrière militaire la forge de son grand-père. L’art de la ferronnerie devient dès lors l’un des sujets principaux du roman.
Dévouement, loyauté, courage et respect sont aussi les autres concepts principaux de l’ouvrage mais laissons aux lecteurs le plaisir de s’y plonger et de découvrir ces piliers sur lesquels sera créée Excalibur.
Comme son grand-père l’avait fait pour façonner une épée tombée entre les mains d’un dirigeant romain ainsi qu’une dague qu’il a récupérée, Publius cherche obstinément à trouver ce métal si particulier et si difficile à forger : le métal des pierres célestes.
Coïncidence ou chose étudiée, Jack Whyte touche là un sujet interpellant.

La découverte des métaux dans l’Histoire de l’humanité est très intrigante.
Par quel hasard l’Homme a-t-il pu, entre les 8e et 2e millénaires av. J-C, découvrir ces métaux à l’état natif tels le cuivre, l’or ou l’argent et finalement les modeler ou les mélanger pour découvrir le bronze par exemple ?
Par quel hasard ou miracle a-t-il eu un jour l’idée de trouver dans le sol et chauffer cette matière compacte appelée minerai pour en sortir du fer ?
Les pierres des pyramides, châteaux ou murailles n’ont pas été extraites de la montagne et taillées avec d’autres pierres ou des outils en cuivre trop tendres mais bien avec des burins et des marteaux métalliques, à la sueur humaine et avec la même huile de coude qu’il a fallu pour les forger.

Crédit image © Le blog Guedelonbenevole

Crédit image © Le blog Guedelonbenevole

Il existe des communautés entières de partisans d’une croyance en une intervention extraterrestre pour en arriver à cette découverte.
En dehors des âges du cuivre et du bronze, cette théorie extraterrestre n’est pas si extravagante que ça en ce qui concerne le fer mais dans un contexte beaucoup plus réaliste et naturel que la supposition d’une aide de visiteurs intersidéraux ultra perfectionnés.
L’âge du fer – variant selon les régions très certainement à cause de la propagation des connaissances à l’époque de la migrations des peuplades - est estimé à 1200 ans av. J-C. Cependant, de par leur teneur en nickel et en cobalt, des analyses de certains artéfacts métalliques ont montré que leurs origines sont bien antérieures à l’âge du fer. Les proportions de nickel dans ce fer ancestral correspondent au métal trouvé lors des chutes de météorites ; on appelle d’ailleurs cet alliage le fer météorique.
Contrairement au « fer terrien » dont le nickel est beaucoup plus dilué car il s’est principalement concentré dans le noyau de la terre lors de sa formation, les météorites ont gardé leur alliage d’origine. Ils sont à leur manière les gardiens temporels des secrets de l’univers.
Les analyses du chercheur français Albert Jambon ont démontré que des artéfacts comme des perles de fer retrouvées en Égypte, une dague en Turquie ou un pendentif originaire de Syrie et datant respectivement de -3200, -2500  et -2300 étaient composés de ce fer météorique.
Si les pyramides d’Égypte semblent être les plus vieux vestiges architecturaux au monde, le site de Stonehenge - lieu utilisé dans le roman de Jack Whyte - date également de cette période estimée entre 2800 et 1100 av. J-C.
Les roches d’Égypte sont probablement plus friables que celles d’occident mais les outils de bronze étaient-ils assez durs et suffisants pour extraire de telles pierres d’un massif rocheux ? Ou le fer était-il déjà la solution ultime à l’extraction du roc ?
 
Les météores, le Comte de Forbin les évoque dans ses mémoires en 1701. (👉 lire la première chronique de Christobal Colombus)
Au cours de son Histoire, l’homme aurait donc bel et bien été témoin et confronté à ces chutes d’objets célestes et s’y serait intéressé. Peut-être ces mêmes évènements et sa curiosité lui ont-ils donné l’idée de faire des expériences de chauffe de différents morceaux de minerais pour enfin en extraire ce métal si particulier et nettement plus dur que les métaux primaires dont il se servait depuis des siècles ?
Les météorites sont peut-être à l’origine de cette découverte qui va bouleverser l’histoire du monde.
Si tel est le cas, elles sont très probablement aussi à l’origine d’une autre croyance et d’après l’idée de Jack Whyte, il s’agit de celle des dragons.

Illustrations d'Edward Miller pour les couvertures originales de la saga © Les Edwards 2003, All Rights ReservedIllustrations d'Edward Miller pour les couvertures originales de la saga © Les Edwards 2003, All Rights Reserved

Illustrations d'Edward Miller pour les couvertures originales de la saga © Les Edwards 2003, All Rights Reserved

Des pierres de fer aux dragons…

Mais d’où peut bien provenir cette espèce de monstre volant cracheur de feu ? Et bien d’après l’auteur, des météorites également.
Dans sa quête de la pierre céleste, il est rapporté à Publius Varrus que des monstres crachant du feu étaient venus s’installer dans une contrée à l’ouest de la Bretagne ; ces monstres ayant dévasté à leur passage une plaine entière et tué par leur feu tout un troupeau de moutons.
Publius fait immédiatement le rapprochement entre ces monstres que personne n’a réellement vu mis à part leurs traînées de feu et les pierres célestes qu’il cherche tant…

En effet, c’est dans une contrée voisine de la villa de son ami Caius Britannicus, et habitée par un peuple celte depuis les temps les plus reculés, que le protagoniste principal découvre les fameux nids de dragons désertés par leurs propriétaires : en réalité, les impacts des pierres tombées du ciel. La taille de ces nids est bien trompeuse et très supérieure à celles des cailloux trouvés en leur centre. Mais c’était sans compter sur la forme circulaire du grand lac de la zone en question et le savoir-faire romain en matière de génie civil.

Bien qu’il arrive enfin en possession de la pierre tant convoitée et surtout en quantité suffisante, Publius Varrus va vite se rendre compte qu’il n’est pas au bout de ses peines et que la pierre est bien réticente à livrer son précieux métal.
Ainsi, après un dur labeur, le métal fait son apparition mais reste indomptable. C’est ainsi que bien avant de parvenir à en forger son épée tellement désirée, Varrus, en hommage à ce peuple celte appelé les Pendragon, fera naître son premier modelage qu’il baptisera « Dame du lac ».

Les origines d’Excalibur, peu expliquées au cinéma

Il est pratiquement impossible de parcourir toutes les versions littéraires arthuriennes pour trouver les éventuelles origines de fabrication d’Excalibur. [Récemment, une version de la confection de l’épée fantastique est à souligner dans le roman de science-fiction La légende du futur d'Hélène Destrem qui parle de voyage temporel avec une chute tout à fait étonnante et très cohérente). Elles sont également rarement mentionnées dans le domaine cinématographique.
Si le mur d’Hadrien est évoqué au début de cet article, c’est parce qu’il est le sujet d’un film qui évoque  les origines de l’épée légendaire. Adaptation du roman de Rosemary Sutcliffe publié en 1954, on découvre dans La dernière légion (2011 – USA - Kevin Macdonald), qu’Excalibur était en fait l’épée de Jules César.
« Une face pour défendre, une pour vaincre, en Bretagne je fus forgée pour soire à la main de qui est destinée à gouverner »
Chose assez curieuse, l’épée de César a aussi été relatée dans les écrits du supposé initiateur du mythe arthurien Geoffrey de Monmouth qui l’avait appelée « Crocea Mors » autrement dit « La mort jaune ».

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Dans le film Excalibur de 1981 (John Boorman), l’épée apparait pour la première fois en étant simplement donnée à Merlin de la main de la Dame du lac et celui-la n’explique que peu de détail sur son origine :
«  Elle fut forgée lorsque le monde était jeune, où la bête et la fleur ne faisaient qu’un avec l’homme et que la mort n’était qu’un rêve »
Rien de plus donc sur l’origine d’Excalibur cependant un passage montre que le Roi Arthur brise sa puissante épée dans un combat mené par vanité et elle est aussitôt réparée après son mea culpa par la Dame du lac. Serait-ce une référence à l’épée Balmung, également brisée par Sigmund et aussi réparée par la suite ?
En tous cas, les mythologies anglo-saxonne et nordique relatent un dieu forgeron commun appelé respectivement Wieland et Völund qui aurait forgé Balmung.  Ce dieu est resté célèbre au moyen-âge sous le nom de Galan.

Le roi Arthur : Le pouvoir d’Excalibur  (2017 – Anthony Smith) - dont le scénario se passe après la mort du roi Arthur – ne s’attarde pas non plus sur le sujet : « Elle a été fabriquée avec les lames de centaines de guerriers ». Rien de plus non plus dans le blockbuster Le roi Arthur : La légende d’Excalibur de la même année 2017, réalisé par Guy Ritchie.

Alors, Excalibur attend-elle réellement quelque part dans l’ouest de la Grande Bretagne, toute oxydée dans une tombe à coté de son illustre propriétaire ? Cette épée ancestrale reste bien mystérieuse quant à ses origines et Jack Whyte se consacre magnifiquement à soulever quelques voiles.

Illustrations d'Edward Miller pour les couvertures originales de la saga © Les Edwards 2003, All Rights ReservedIllustrations d'Edward Miller pour les couvertures originales de la saga © Les Edwards 2003, All Rights Reserved

Illustrations d'Edward Miller pour les couvertures originales de la saga © Les Edwards 2003, All Rights Reserved

TOME 2 : Le chant D’Excalibur

Si le premier tome détaille principalement la nature du métal qui aurait constitué la célèbre épée ancestrale, ce deuxième ouvrage aborde l'évolution des évènements et réflexions qui ont mené à la forme finale de l'épée en elle-même.
En effet, rappelons que nous sommes à l'époque de l'armée romaine principalement équipée de glaives; ces épées à lame moyenne d'une soixantaine de centimètres environ.
Jusqu'au début de son déclin, la cavalerie dans l'armée romaine était une section peu exploitée par l'Empire et cela pour une question de coût et d'organisation.
Force a été de constater lors de sa débâcle, l'efficacité des armées barbares ennemies montées.
C'est donc sur le tard et à l'initiative des chefs de légions que des élevages de chevaux sont apparus.

Les deux amis et beaux-frères Caïus Britannicus et Publius Varrus l'avaient très bien compris et ont dès lors anticipé ce problème. L'arrivée des chevaux fut une aubaine pour ces deux vétérans soldats à la tête d'une milice secrète privée au sein de leur colonie.
De plus, ce forgeron de Varrus ayant déjà auparavant commencé à équiper la petite infanterie d'un système de protection intégrale en métal, l'idée de voir ses propres « soldats de fer » sur des chevaux lui paraissait comme une ouverture vers une certaine invincibilité.
Vous l'aurez compris, nous sommes aux prémices des futurs chevaliers médiévaux...

C'est à partir de cet équipement monté que le célèbre glaive romain a montré ses limites. En effet, il s'est vite avéré trop court dans le contexte du cavalier affrontant le fantassin. Outre l'utilité des chevaux dans le transport, dans un contexte de guerre, les cavaleries - principalement armées d'arcs à flèches ou de lances - avaient pour objectif la rapidité et la surprise afin de désarçonner l'ennemi.
Seulement voilà : lorsqu'une lance a été lancée, ou qu'un arc a épuisé sa réserve de flèches, le cavalier se retrouve forcé de se replier. Une arme devait donc venir combler ce désavantage et ce fut donc l'obsession de Publius Varrus le forgeron !

Repensant à sa statue en métal céleste « la Dame du Lac » qui attendait patiemment sa destinée finale et sous les idées et esquisses métallurgiques de son ami et associé artisan Eqqus, Publius va péniblement forger son épée qu'il baptisera Excalibur.
Ainsi, selon Jack Whyte, la fabuleuse épée, belle et bien sortie d’un rocher - cette pierre céleste tant recherchée - était également une offrande provenant de « la Dame du lac » …
Excalibur aurait-elle été la toute première épée à la forme que nous connaissons ? Aurait-elle été cette épée avec son imposante garde, son manche à deux mains et ce pommeau contre-poids si bien équilibré ? Aurait-elle été la toute première épée de style médiéval ?
Je laisse au lecteur le plaisir de découvrir cette passionnante aventure que les deux protagonistes - et grands amis beaux-frères - Caïus et Publius ont vécu pour en arriver à la naissance de cette puissante et légendaire épée et le même jour, la naissance de deux autres personnages bien connus... Merlin (Merlyn) et son cousin Uther Pendragon, le père d'Arthur.


Sources
• Les romans de Jack Whyte
• Wikipédia
Illustrations d'Edouard Miller
Photo de la forge de Guédelon
 


Jack Whyte Les Chroniques de Camelot (Camulod Chronicles, 1992-2005) • traduit aux éditions Bragelonne
 


Crédits images ©2023 Erwelyn, 2022 Christobal (images personnelles) ; textes ©2023 Columbus Christobal
Ne pas reproduire sans autorisation

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T
Bonjour Erwylin<br /> Très intéressant article, que tu nous permets de lire en l'accueillant sur ton blog même si tu n'en es pas la rédactrice (heu, il traîne encore quelque "White" à côté des nombreux "Whyte"?). C'est drôle, j'ai lu très récemment "L'épée dans la pierre" de T.H. White... qui ne parle pas, lui, des origines de l'épée (en tout cas pas dans ce volume-là du cycle arthurien qu'il a rédigé). <br /> En ce qui concerne par contre l'idée que le fer soit indispensable aux constructions "cyclopéennes": je me permets de réfuter. Il est totalement inutile d'en appeler aux extra-terrestres bien sûr (désolé - SF oblige!), mais à des coins de bois mouillés pour fracturer les blocs par exemple, puis à des frottements d'une pierre sur l'autre pour un ajustement millimétrique, ensuite... Que ce soit chez les mycéniens (âge du bronze) ou les Amérindiens voire les Egyptiens ou même les Chinois. Le fer météorique pouvait être connu ici ou là, mais sans doute pas en assez grande quantité pour qu'il soit dédié à des outils de taille de pierre?<br /> (s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola<br /> PS: ce billet pourrait aussi être labellisé pour le challenge "Les épais de l'été" (La pierre céleste fait 648 pages chez Bragelonne), si ses rédacteurs sont d'accord: il suffit de rajouter logo et lien et de prévenir par un commentaire sous le billet récapitulatif... A défaut d'un billet sur Les tripodes?
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