30 Octobre 2021
Quatrième de couverture
Une expédition scientifique découvre sur le continent antarctique les ruines cyclopéennes d'une cité antédiluvienne, vestige d'une civilisation pré humaine disparue. Disparue ? Rien n'est moins sûr. Au cœur de ce labyrinthe méphitique gisent peut-être d'effroyables entités cosmiques prêtes à resurgir et à engloutir l'humanité sous un flot d'horreurs indicibles... Cela ne vous rappelle rien ?... Les montagnes hallucinées, bien sûr ! Le chef-d'œuvre de H.P. Lovecraft qu'Arthur C. Clarke parodie avec jubilation et un humour tout britannique alors qu'il n'a que 22 ans. Publié à l'origine en 1940 dans l'un des premiers fanzines de science-fiction, ce prototype absolu du pastiche lovecraftien était demeuré inédit en français.
Petite nouvelle bien sympathique qui, si elle emprunte l'univers de H.P. Lovecraft, est aussi pleine d'humour. Cette parodie des Montagnes hallucinées est à consommer sans modération. À cela s'ajoutent les notes très enrichissantes de Philippe Gindre sur le travail de traduction. Non seulement il explique les références et les étymologies qu'utilise Arthur C. Clarke, mais il approfondit encore en nous expliquant le choix de certaines plus que d'autres afin de rester fidèle à l'idée, souvent difficilement traduisible. Aussi, phonétique, métaphore, humour, ironie et Histoire sont autant d'éléments à prendre en compte.
Arthur C. Clarke Les montagnes hallucinogènes (At the mountains of murkiness, 1940) • La Clef d'argent
Crédits images, textes ©2008-2022 Erwelyn - Article publié sur l'ancien blog de la librairie Soleil Vert en décembre 2008 et mis à jour en octobre 2021 - Ne pas reproduire sans autorisation
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