25 Février 2021
Quatrième de couverture
Un simple courrier peut changer une vie. Halcyon Crane découvre ainsi, en recevant la lettre d’un notaire, que sa mère qu'elle croyait morte vivait encore jusqu'il y a très récemment. Pourquoi son père, qu'il l'a élevée seul, lui a-t-il menti ? Qu'a-t-il pu arriver, trente ans plus tôt, pour qu’il décide de lui cacher la vérité ? Hallie part chercher des réponses sur une île isolée de la région des Grands Lacs, où sa mère a vécu et où l'attend le manoir dont elle a hérité. Là-bas, elle va comprendre que les secrets de sa famille sont étroitement liés à l'histoire des autochtones… et que d'étranges phénomènes sont sur le point de se produire…
Avec son premier roman, Wendy Webb nous invite sans nous horrifier à suivre une histoire tout en finesse, captivante par l'atmosphère curieuse de cette île du Grand-Manitou où l'on circule à cheval ou en calèche et où les maisons d'un autre temps renferment quelques générations de secrets de famille, voire quelques fantômes.
La description de l'endroit est envoûtante, teintée d'un léger gothique anglo-saxon.
La population, restreinte, bien évidemment, a tout de ces lieux en huis-clos : froideur, réserve, suspicion, surtout si l'on prétend être une personne morte depuis longtemps.
Le récit se duplique avec une histoire parallèle racontée par épisode à l'héroïne. Entretemps des liens se créent dans la grande tradition romanesque. Amour et étrangeté faisant bon ménage.
L'incroyable histoire de Halcyon Crane est un mélange de romantisme et de fantastique soutenu par un style léger et fluide. La maîtrise du scénario pour nous tenir en haleine est impeccable et même si en prenant du recul on pourrait se dire que le tout est assez classique, cela reste totalement distrayant.
Wendy Webb L'incroyable histoire de Halcyon Crane ♥♥ (The tale of Halcyon Crane, 2010) • LGF
Crédits images, textes ©2012-2021 Erwelyn - Article publié sur l'ancien blog de la librairie Soleil Vert en octobre 2012 et mis à jour en février 2021 - Ne pas reproduire sans autorisation
Commenter cet article