👽📚 STANLEY WEINBAUM - L'ODYSSÉE MARTIENNE (A MARTIAN ODYSSEY, 1934)

👽📚 STANLEY WEINBAUM - L'ODYSSÉE MARTIENNE (A MARTIAN ODYSSEY, 1934)


L'histoire (Côte martienne ♦♦♦)
Dick Jarvis et d'autres astronautes se sont posés sur Mars. Mais lors d'un parcours de reconnaissance, l'engin de Dick tombe en panne et il se retrouve en plein désert martien à devoir faire le retour à pied. C'est alors qu'il rencontre Twill (Tweel), un martien bien pensant et d'une grande intelligence. Ainsi, chemin faisant, l'un et l'autre tentent de communiquer. Dick, confronté à des formes nouvelles de vie, qu'elles soient de silice, donc sans pensée ou de chair et menaçante, toujours, il cherche à percer les explications que Twill lui transmet via seulement quelques notions mathématiques échangées et un vocabulaire réduit à quelques mots. Une amitié profonde naît entre eux. Et c'est avec regret que Dick, retrouvé par les siens, voit Twill s'éloigner dans les airs.
 

Considérée comme une des meilleures nouvelles de l'histoire de la SF américaine et de la culture martienne, c'est le premier récit qui décrit sans la moindre trace d'anthropomorphisme une créature extraterrestre pensante, résolument sympathique et sans agressivité mais parfaitement non-humaine. Twill est sans doute la première créature de la science fiction à satisfaire la proposition de John W. Campbell, écrivain et directeur du magazine Astounding Stories, : « une créature qui pense aussi bien qu'un homme, ou même mieux qu'un homme, mais pas comme un homme ».
Cette nouvelle est parue dans le magazine Wonder Stories en Juillet 1934.

Couverture de Wonder Stories de Juillet 1934 et illustration intérieure de l'Odyssée martienne par Frank R. PaulCouverture de Wonder Stories de Juillet 1934 et illustration intérieure de l'Odyssée martienne par Frank R. Paul

Couverture de Wonder Stories de Juillet 1934 et illustration intérieure de l'Odyssée martienne par Frank R. Paul

Quelques couvertures - Allemande ; US ; Italienne, ill. Franco BambillaQuelques couvertures - Allemande ; US ; Italienne, ill. Franco BambillaQuelques couvertures - Allemande ; US ; Italienne, ill. Franco Bambilla

Quelques couvertures - Allemande ; US ; Italienne, ill. Franco Bambilla


Descriptions martiennes

(*Les textes en italique sont extraits de l’œuvre)


• Canaux : Fossé à sec large d'environ cent mètres dont la construction est inconnu (allusion aux fameux canaux de Schiarapelli ; il est d'ailleurs cité par le héros) et bordé de villes de boue.
• Climat : Les nuits martiennes sont glaciales.
• Faune : un automate de silice, le corps comme un gros fût gris écaillé gris argent, un long bras gris argent, et une espèce de bouche ouverte à une extrémité ; une queue raide et pointue de l'autre. Pas d'autres membres ni d'yeux ni d'oreille ni de nez. La créature ne peut être qu'immortelle car sans conscience, formant au fil du temps et par ses déchets de silice, de multiples pyramides croissantes. On trouve aussi une forme de vie informe, capable d'hypnotiser ou de suggérer des visions pour capturer ses proies, ainsi qu'un peuple mécanisé sans aucune intelligence apparente, bien qu'utilisant certaines technologies.
• Flore : Des plantes caoutchouteuses. Des touffes de végétation éparses, tapis de petites plantes-animales grouillantes appelées biopodes ressemblant chacune à un brin d'herbe long comme mon doigt avec deux fines pattes comme des tiges.
• Martiens : Twill/Tweel. À première vue, il pourrait ressembler à une autruche, avec un bec/trompe flexible de quarante centimètres, un petit corps plutôt rond, des jambes minces comme des clubs de golf, prolongées de pieds à quatre orteils et des mains à quatre doigts/griffes. Il se déplace en faisant de gigantesques bonds et en retombant sur son bec. Il utilise divers appendices emplumés poussant comme une moustache sous son bec pour se couvrir les narines et un duvet semblable pour s'abriter les yeux, tout ceci pour se protéger des tempêtes de sable. Il ne semble pas avoir besoin de dormir et fait preuve d'une très grande intelligence.
• Êtres-tonneaux ou bâtisseurs : sorte de fûts flottant sur 4 jambes avec 4 bras ou tentacules munis des pinces. Pas de têtes. Des yeux faisant tout le tour du fût/diaphragme.
• Paysages : Plaines, déserts et falaises.
• Régions parcourues : Mare Cimmerium, Xanthus, Mare Chronium, Thyle I et II.
• Ressources : Sable brillant. Cristal fluorescent irradiant de la lumière capable de soigner les maux tels des rayons gammas sans abîmer les tissus sains.
• Technologies : arme en cristal projetant grâce à la vapeur des petites pointes de verre empoisonnées. Briquet. Électricité. Fléchettes de cuivres d'1 pied de long. Machineries.
• Villes : Des dizaines. Des villes de boue le long des canaux. En fait des galeries souterraines surmontées de monticules bâties par les êtres-tonneaux. Éclairées électriquement et par du sable brillant.
 


Stanley Weinbaum L'odyssée martienne ♥♥♥ (A martian odyssey, 1934) • Dans Aux limites de l'Infini, Ed. L'Arbre Vengeur (2019) • Dans la Grande Anthologie de SF : Histoires de mondes étranges, Livre de poche (2001) Épuisée
 


Crédits images & textes ©2013-2021 Erwelyn - Article publié sur l'ancien blog Culture Martienne en août 2013 et mis à jour en octobre 2020 - Ne pas reproduire sans autorisation

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