24 Septembre 2021
L'histoire simplifiée au maximum
Dans les années 80, le sens du temps s'est inversé. On a appelé ça l'Effet Hobart. Les morts ressuscitent, on dit « Bonjour » pour « Au revoir » et inversement, on détruit les ouvrages qui ne sont pas sensés avoir été écrits, on vomit la nourriture etc....
(Cote martienne ♦) Ce roman n'est pas un roman martien mais il y a toujours une place pour la planète rouge dans les récits de Philip K. Dick. Ainsi vers la fin d'À rebrousse-temps qui se passe en 1998, deux des protagonistes poursuivis, réfléchissent à partir sur Mars.
Déjà au milieu du récit, on pouvait lire : « comme ils regardaient une exposition de mobilier en boistide martien »... Qu'est-ce que le boistide ? mystère. Imaginons une espèce particulière d'arbre martien. Plus tard, donc, on apprend que Mars est sous l'autorité de l'O.N.U. qui y gère des colonies sous globe. Et qu'ils ont toujours besoin de volontaires à l'émigration, que ce soit pour des postes administratifs ou manuels, des spots publicitaires étant régulièrement diffusés à la télévision terrienne. Mais c'est un aller sans retour et il faut donc signer un contrat en toute connaissance de cause, passer des visites médicales et obtenir des passeports spéciaux.
Mars est présentée comme un endroit fascinant, où l'on éprouve un « sentiment de grandeur cosmique ». Et là-bas, l'Effet Hobart n'existe pas. Ainsi, les terriens soumis à la régression, se verraient à nouveau vieillir normalement.
Philip K. Dick À Rebrousse-temps ♥ (A counter-clock world, 1965) • J'Ai Lu SF
🏆 Prix Hugo du meilleur roman 1962
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